SOMMAIRE
Qu’est-ce que la conduite supervisée ?
Moins contraignante que l’apprentissage anticipé de la conduite (AAC), Elle s’adresse à tous les candidats qui souhaitent consolider leur pratique avant le passage de l’examen du permis de conduire. Cette phase de conduite, encadrée par un accompagnateur, vient compléter la formation initiale délivrée par l’auto-école dans laquelle est inscrit le l’élève conducteur.
Notez que depuis la loi du 24 décembre 2019 et le décret du 18 mai 2020, le dispositif est également accessible, à condition d’avoir validé certaines compétences minimales, aux élèves ayant échoué à l’épreuve du permis de conduire.
Pour pouvoir y prétendre, il faut donc :
- Être âgé d’au minimum 18 ans.
- Avoir passé l’examen du Code de la route.
- Avoir suivi, dans une auto-école, une formation initiale d’au moins 20 heures de conduite.
- Avoir obtenu l’avis favorable de son moniteur d’auto-école ainsi que l’attestation de fin de formation initiale (AFFI) définie par arrêté du ministre chargé de la sécurité routière.
- Avoir obtenu l’accord de l’assurance pour la conduite du ou des véhicules utilisés.
Comment se passe la conduite supervisée ?
Vous pouvez opter pour la conduite supervisée au moment de la signature de votre contrat avec l’auto-école ou, si le besoin s’en fait sentir, à tout moment de votre formation.
Lors de votre inscription, un livret, indiquant tous les objectifs de votre formation, vous est remis. Vous ne pourrez accéder à la conduite supervisée qu’après une formation initiale d’au minimum 20 heures de conduite et la validation de vos objectifs d’apprentissage.
À l’issue de cette première étape, un rendez-vous est fixé entre le moniteur, l’élève conducteur et le futur accompagnateur. Des conseils sont alors donnés aux deux parties.
Elle s’achève lorsque le candidat se sent prêt à passer l’examen du permis. En effet, contrairement à la conduite accompagnée, il n’y a pas de distance ni de durée minimale à effectuer avant de pouvoir s’y présenter.
Qui peut être accompagnateur d’un élève conducteur ?
Pour pouvoir vous proposer en tant qu’accompagnateur, vous devez respecter les conditions suivantes :
- Être détenteur depuis au moins 5 ans du permis B.
- Votre assureur doit accepter l’utilisation de votre voiture dans le cadre de cette période.
- Votre permis de conduire ne doit pas avoir été invalidé ou annulé depuis au moins 5 ans.
Notez qu’à condition qu’ils observent les critères ci-dessus, il est tout à fait possible de faire appel à plusieurs accompagnateurs.
Conduite supervisée : les règles à respecter
Durant cette période de conduite, les règles suivantes doivent être respectées :
- Conduire en France uniquement, la circulation à l’étranger étant interdite.
- Respecter les limitations de vitesse spécifiques aux jeunes conducteurs.
- Identifier le véhicule comme véhicule d’apprentissage en apposant un signe distinctif à l’arrière gauche du véhicule (il s’agit du même autocollant ou magnet que pour la conduite accompagnée).
De plus, il est vivement recommandé que l’élève conducteur puisse emprunter tous types de routes et ce dans n’importe quelles conditions météorologiques afin que sa pratique soit la plus diversifiée possible.
Pour finir, notez que la conduite supervisée n’entraîne pas de réduction de la période probatoire du permis de conduire comme c’est le cas pour la conduite accompagnée. Cette dernière reste donc de 3 ans avec un total de 6 points augmentant de 2 points chaque année si aucune infraction n’est constatée.
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Mes années d’enseignante m’ont permis d’acquérir une expertise précieuse tant dans la communication que dans la transmission des savoirs. Mon entrée dans l’équipe d’aide sociale été motivée par un profond désir de partager des informations de manière engageante et accessible à tous. Je partage l’idée que plus les gens seront renseignés sur leurs droits, plus le non-recours aux aides sociales diminuera. Pour ce faire, j’ai à cœur de fournir aux internautes un contenu de qualité, informatif et correctement sourcé afin qu’ils puissent agir en faveur de leurs droits.