Les aides pour compléter un petit salaire
Vous vous demandez s’il existe des aides pour compléter un petit salaire ? La réponse est oui. Selon votre situation et le montant de votre salaire, des aides peuvent venir compléter votre rémunération.
Liste des aides possibles pour compléter un petit salaire :
- La prime d’activité CAF : ce dispositif a été créé pour aider les personnes percevant des revenus modestes, ainsi les petits revenus sont également concernés. Si vous le souhaitez, estimez vos droits en utilisant notre simulateur de Prime d’activité.
- Le complément chômage : dans certains cas, il est possible de percevoir un complément de chômage. Cela dépend du montant de votre salaire, ainsi que du montant de votre allocation chômage.
- Cumul RSA et activité salariée : si le total des revenus de votre foyer est inférieur au montant du RSA selon la composition du foyer (635,70€ pour une personne seule, 953,56 € pour un couple sans enfant, 1.144,27€ pour un couple avec un enfant…), alors il est possible de percevoir le RSA en complément de votre petit salaire. Si vous le souhaitez, vous pouvez utiliser notre simulateur de RSA pour savoir si vous pouvez cumuler votre petit salaire avec ce minima social.
- Cumul ASS et salaire : si vous reprenez un emploi et que vous êtes bénéficiaire de l’ASS, vous continuerez à percevoir intégralement votre de l’Allocation de Solidarité Spécifique durant 3 mois (à la condition que vos droits restants soient de 3 mois minimum).
Bon à savoir : si vous êtes en quête de revenus supplémentaires, consultez notre guide complet sur les compléments de salaires. Nous avons répertorié pour vous 29 possibilités pour augmenter vos revenus.
Problème de logement : expulsion, pas de garant, loyer inabordable
Les loyers élevés, notamment dans les grandes villes, rendent difficile l’accès à un logement décent. Ajoutons à cela les exigences des bailleurs qui se font de plus en plus strictes… Et ça devient l’enfer, quand on gagne un petit salaire, de trouver un toit !
Je vais être expulsé de mon logement
Faisons un petit rappel de la procédure officielle d’expulsion. En premier lieu, vous avez dû recevoir un commandement de payer remis par un commissaire de justice (anciennement appelé huissier de justice). Un délai de 6 semaines vous a été accordé afin de régler vos dettes ou trouver un arrangement avec votre propriétaire.
Passé ce délai, une assignation au tribunal vous est transmise par ce même commissaire de justice. Toute la procédure est détaillée dans notre article sur l’expulsion du logement. N’hésitez donc pas à le lire attentivement pour vous assurer que tout est en ordre : une faute peut tout enrayer !
Durant la trêve hivernale, aucun locataire ne peut être expulsé de son logement. Par conséquent, il n’est pas possible de vous obliger à quitter votre domicile pendant la période qui court du 1er novembre au 31 mars de l’année suivante.
Durant toute la procédure d’expulsion, vous pouvez :
- Demander conseil et profiter d’un accompagnement du dispositif SOS Loyers impayés (service gratuit). Il suffit de les contacter par téléphone au 0 805 160 075 (appel gratuit).
- Consulter gratuitement un avocat avant l’audience.
- Faire appel à un avocat pour vous assister durant l’audience. Il n’y a aucune obligation légale. Sachez que vous pouvez bénéficier de l’aide juridictionnelle sous conditions.
La procédure est terminée et vous vous retrouvez sans domicile ? Voici quelques suggestions :
- Consultez l’ADIL (Agence départementale d’information sur le logement) pour toute question concernant la validité de cette expulsion.
- Cherchez un logement privé en épluchant les petites annonces ou faites une demande de logement social auprès des organismes HLM.
- Rapprochez-vous des services sociaux du département ou du CCAS. Ils évalueront votre situation et débloqueront les aides auxquelles vous pouvez prétendre (le FSL — Fonds de solidarité pour le logement – par exemple). Ils peuvent aussi vous proposer un hébergement temporaire si besoin.
Important : si vous vous retrouvez à la rue, sans nulle part où dormir, appelez immédiatement le 115 ! Vous pouvez également contacter le service social de votre mairie pour accéder à un hébergement d’urgence.
Je n’ai pas de garant
Un garant, ou « caution » est une personne qui s’engage à payer le loyer à votre place si vous ne pouvez pas vous en charger vous-même. Bien qu’il ne soit pas obligatoire aux yeux de la loi, la très grande majorité des propriétaires exige un garant, voire plusieurs, afin de s’assurer de votre sérieux et de votre capacité à régler en temps et en heure votre dû mensuel.
Sauf que… dans la vraie vie, toutes les familles n’ont pas un proche aux revenus stables et à la situation financière solide et rassurante ! Alors, devez-vous faire l’impasse sur une location dans le privé pour autant ? Non, il existe des solutions !
Le premier dispositif qui peut vous être utile ? La garantie Visale mise en place par Action Logement !
Cependant, pour en bénéficier, vous devez respecter une des conditions suivantes :
- Vous avez entre 18 et 30 ans.
- Vous avez plus de 30 ans, êtes salarié et :
- vous avez été embauché(e) depuis moins de 6 mois (hors CDI confirmé),
- OU vous gagnez jusqu’à 1 500 € net par mois,
- OU vous êtes en mobilité professionnelle,
- OU vous avez une promesse d’embauche datant de moins de 3 mois.
Grâce à la garantie Visale, votre futur propriétaire sera assuré de recevoir jusqu’à 36 mois d’impayés, et ce, pendant toute la durée du bail. Toutes les démarches (entièrement gratuites !) se font en ligne via le site Visale d’Action Logement.
Bon à savoir : vous êtes intérimaire ? Le dispositif FASTT Confiance Bailleur vient en renfort ! Pendant les 3 ans, il se porte caution !
Autre solution : faire appel au conseil départemental pour décrocher le Fonds de Solidarité pour le Logement. En effet, dans certaines localités, le FSL peut faire office de garant.
J’ai un petit salaire et je n’arrive pas à me loger dans le privé
Face à la hausse des loyers dans toute la France et notamment dans certaines agglomérations, de nombreux locataires ne savent plus quoi faire et se retrouvent dans des logements exigus par faute de moyens. Eh oui ! Quand on sait que la plupart des propriétaires exigent un salaire 3 fois plus élevé que le montant du loyer, comment se loger ?!
Vous avez beau scruter chaque jour les petites annonces, envoyer des dizaines de dossiers, vous n’arrivez pas à décrocher le bail de l’appartement ou de la maison de vos rêves dans le privé ? Tournez-vous vers les logements sociaux, plus connus sous le nom de « HLM ». Ces habitations construites avec le soutien de l’État proposent des loyers bien inférieurs à ceux pratiqués dans le secteur privé. Et les critères pour y accéder sont aussi plus souples : et pour cause, elles sont avant tout réservées aux personnes ayant des revenus modestes.
Sur notre site Aide-Sociale.fr, nous avons publié un article complet pour vous accompagner dans votre demande de HLM ! Alors, laissez-vous guider !
N’oubliez pas qu’il existe d’autres types de logements et d’aides pour l’accès au logement : RHVS (Résidences Hôtelières à Vocation Sociale), Centres d’hébergement et de réinsertion sociale, associations spécialisées, Action Logement… Nous les avons tous regroupés dans un guide complet disponible ici.
Enfin, vous n’êtes pas seul ! En cas de difficulté à trouver un toit, vous pouvez vous tourner vers un travailleur social ou l’ADIL.
Mon logement est insalubre
Avant d’entamer toute démarche, faisons un point rapide sur LE critère qui atteste de l’insalubrité d’un logement. Pour les autorités sanitaires, une habitation peut être considérée comme insalubre dès le moment où elle présente un risque pour les occupants. Absence de fenêtres, superficie inférieure à moins de 9 m², hauteur sous plafond inférieure à 2,20 m, manque de ventilation, passoire thermique, présence de plomb ou d’amiante… Les raisons sont multiples !
Vous avez un doute ? Vous pensez que c’est le cas de votre appartement ou de votre maison ? Contactez sans plus attendre l’ADIL (Agence départementale d’information sur le logement) pour avoir l’avis d’un expert. Ensuite, envoyez un courrier en recommandé avec accusé de réception à votre propriétaire ou l’agence immobilière afin de les prévenir de la situation et d’obtenir de leur part une réaction (= des travaux et par extension, durant le chantier, un relogement). Vous trouverez des modèles de lettres en ligne si besoin. N’oubliez pas d’apporter des preuves concrètes de l’insalubrité de votre logement (des photos par exemple).
Enfin, si vous ne recevez aucune réponse, contactez la mairie. Les services d’hygiène programmeront une visite à votre domicile, et en cas de confirmation de l’insalubrité, obligeront votre bailleur à agir !
Je n’ai pas assez d’argent : comment payer mon loyer, ma nourriture, mes factures ?
Les fins de mois sont dures ? Votre situation devient de plus en plus difficile à tenir ? En premier lieu, testez votre éligibilité à plus de 1 000 aides grâce à notre simulateur. C’est gratuit et totalement anonyme !
Je n’arrive plus à payer mon loyer
En cas de souci financier, il est crucial de prévenir votre propriétaire au plus tôt et de chercher ensemble une solution avant que la situation ne devienne critique. Plan de paiement échelonné pour les loyers en retard, délai supplémentaire… Le compromis est possible, même si le bailleur n’est pas obligé d’accepter votre demande.
Vous pouvez même solliciter l’aide d’un conciliateur de justice. Grâce à l’intervention de ce tiers neutre, il est souvent plus facile de trouver une solution à l’amiable. Si un accord est établi, il est essentiel de le formaliser par écrit et de le signer afin de conserver une trace.
En parallèle, vérifiez si vous êtes éligible aux aides dédiées au logement en utilisant notre simulateur. Même si ces dispositifs ne vous permettront pas d’avoir un « loyer gratuit », leur montant de quelques dizaines à centaines d’euros peut soulager votre budget.
Prévoyez également un rendez-vous avec une assistante sociale. Celle-ci fera le point sur votre situation et pourra, si vous répondez aux différentes conditions d’éligibilité, débloquer d’autres aides, comme le Fonds de solidarité pour le logement (FSL). Le CCAS (Centre communal d’action social) a un rôle approchant, alors n’hésitez pas à contacter aussi cet organisme.
Action Logement propose également des aides financières pour se loger. Sous la forme d’un prêt sans intérêt ou d’une subvention, celles-ci sont destinées aux salariés, aux préretraités ou demandeurs d’emploi dont le dernier employeur est une entreprise privée non agricole de 10 salariés et plus.
Pour terminer, et même si nous ne vous souhaitons pas d’arriver à de telles extrémités, il y a le dossier de surendettement à la Banque de France.
Je n’arrive plus à manger à ma faim ou je me sacrifie pour mes enfants
Avec la flambée des prix des produits de première nécessité, le budget courses explose littéralement depuis quelques années. Résultat : la viande et le poisson mais aussi les légumes et les fruits bio disparaissent des menus de certains foyers. Pire, chez certains, c’est carrément un repas entier qui saute !
L’aide alimentaire est alors la solution pour se nourrir correctement. Paniers-repas, repas servis chauds, bons à dépenser dans des épiceries solidaires… Elle peut prendre plusieurs formes, mais est toujours attribuée par le biais d’un travailleur social (généralement via le CCAS). N’attendez donc pas trop longtemps avant d’engager les démarches !
Je viens de recevoir une régulation EDF ou eau de plusieurs centaines d’euros (voire plus)
Au secours, vous venez de recevoir une facture de régulation et vous n’avez pas les moyens de la régler dans les 14 jours comme spécifié sur le courrier ?
Plusieurs dispositifs peuvent vous aider :
- Le chèque énergie : variant entre 48 € et 277 € et uniquement destiné aux foyers modestes, il peut être utilisé pour payer votre facture d’électricité.
- Le Fonds de Solidarité pour le Logement (FSL) : il s’agit d’une aide départementale accordée via le CCAS, le FSL peut aider, dans certains cas, à régler les factures de gaz et d’électricité. Les critères d’éligibilité et les montants varient selon les localités.
- Les aides locales : certaines collectivités locales et associations proposent des dispositifs spécifiques pour le paiement des factures d’énergie. Rapprochez-vous des services sociaux de votre mairie pour connaître leurs modalités.
Changer de fournisseur pour ne pas payer la facture de régulation ? C’est un (mauvais) conseil que l’on retrouve fréquemment sur les forums et réseaux sociaux. Opter pour un autre opérateur d’énergie, c’est possible, mais cela ne fait pas disparaître votre facture !
Enfin, si vous pensez que le montant exigé sur votre régulation est exagéré et ne correspond pas à votre véritable consommation, faites appel à un médiateur !
Retrouvez toutes les solutions pour vous sortir de la précarité énergétique dans notre dossier ci-dessous :
J’ai besoin d’aide pour payer mon abonnement dans les transports en commun ou l’essence
Tout d’abord, un petit point sur vos droits en tant que salarié : votre employeur a l’obligation de vous rembourser 50 % minimum de vos frais de transport en commun (bus, métro, train, etc.). Et cela fonctionne aussi pour les locations de vélos (uniquement pour les trajets domicile/travail bien sûr) !
Concernant l’essence, après une envolée impressionnante, son prix semble s’être stabilisé en dessous des 2 € le litre. C’est pour cette raison que la prime carburant, seule aide pour le carburant existant en France, n’a pas été versée en 2024. En effet, cette enveloppe de 100 € ne sera attribuée que si l’essence atteint cette barre symbolique des 2 €/L.
Bon à savoir : certaines localités proposent des subventions, mais cela reste très rare dans l’Hexagone. Vous pouvez malgré tout contacter votre mairie pour savoir si de tels dispositifs ont été mis en place chez vous.
Je suis malade : comment me soigner, trouver un médecin traitant ?
L’accès aux soins, un droit fondamental en France ? En réalité, cela ne parait pas aussi simple, et peut-être avez-vous déjà attendu plusieurs jours avant d’avoir un rendez-vous en urgence chez votre médecin ou de devoir patienter de (très) longs mois pour obtenir une consultation chez le dentiste ou l’ophtalmo ? Pire, certains n’ont pas les moyens de payer les honoraires des spécialistes ou même leur propre médecin traitant. Alors dans ces cas-là, que faire ? On vous donne des pistes !
Payer le médecin est difficile et me met dans le rouge
26,50 € pour 20 minutes. Voici le prix d’une simple consultation chez le médecin généraliste. À ajouter à cela ? Les médicaments et les potentiels examens complémentaires (radios, bilans sanguins, etc.)… Et si on se penche sur les spécialistes (et notamment ceux qui ne sont pas conventionnés), leurs honoraires se comptent en plusieurs dizaines d’euros, voire centaines pour certains.
Alors, bien évidemment, la Sécurité sociale est là pour vous rembourser une partie de vos frais. En effet, en tant que salarié, vous êtes automatiquement rattaché à la CPAM. Cet organisme propose d’ailleurs un accompagnement personnalisé.
Au programme :
- Réalisation d’un bilan de vos droits et de vos besoins.
- Accompagnement dans vos démarches en lien avec la santé.
- Recherche de solutions en cas de difficultés spécifiques.
Pour en bénéficier, c’est totalement gratuit, ouvert à tous et il faut prendre contact avec votre caisse d’assurance maladie (directement à l’accueil, par téléphone au 3646 ou via votre compte Ameli).
Bien sûr, le remboursement de la CPAM ne suffit pas à couvrir la totalité des dépenses médicales. C’est pour cette raison que vous avez une mutuelle ou complémentaire santé d’entreprise. Bien qu’elle soit obligatoire et que sa cotisation soit supportée à la fois par le salarié (=vous) et l’employeur, cela reste une dépense parfois exorbitante. Or, il existe des cas de dispense notamment pour les bénéficiaires de la CSS.
La Complémentaire santé solidaire est réservée à celles et ceux qui ont des ressources limitées et peut être totalement gratuite ou coûter 25 € par mois (voire moins suivant les ressources de votre foyer). Elle peut donc être plus avantageuse que votre mutuelle d’entreprise. Cependant, gardez toujours en tête que la couverture offerte par cette dernière peut, elle, être plus étendue (par exemple avec des plafonds de remboursement plus élevés) et, par conséquent, plus intéressante à terme !
Pour savoir si vous êtes éligible à ce dispositif, n’hésitez pas à vous servir de notre simulateur gratuit.
Enfin, faisons un petit aparté sur les soins dentaires ô combien onéreux ! Il existe plusieurs solutions pour faire baisser drastiquement la facture finale : dispensaire, école dentaire, etc. Nous les avons toutes répertoriées dans cet article complet.
Je n’arrive pas à trouver un médecin traitant
Que vous ayez déménagé il y a peu ou que votre médecin traitant soit simplement parti à la retraite sans être remplacé, vous vous retrouvez sans médecin traitant. Et personne ne semble prendre de nouveaux patients près de chez vous… Pourtant, c’est essentiel d’avoir votre propre médecin traitant : sans cela, toute consultation chez un généraliste sera considérée comme “hors parcours de soins coordonnés” et vous serez (très) mal remboursé (30 % au lieu de 70 % !!!).
Face à ce problème qui touchent de plus en plus de personnes en France et pour assurer la continuité des soins, la Sécurité sociale a mis en place des organisations territoriales coordonnées. Vous y trouverez des médecins prêts à vous accueillir en visio (téléconsultations) ou en présentiel. L’avantage ? Même s’il ne s’agit pas de votre médecin traitant, vous serez remboursé comme si vous aviez suivi le parcours de soins classique !
Pour connaître l’organisme le plus proche de chez vous, vous pouvez utiliser cet annuaire des organisations coordonnées territoriales.
Autre solution (provisoire) : les téléconsultations en pharmacie ! De plus en plus d’officines proposent de services de visio avec de véritables médecins à travers l’Hexagone. N’hésitez pas à vous renseigner autour de vous !
Travailleur étranger en situation régulière : quelles aides ?
Vous êtes de nationalité étrangère et travaillez en toute légalité sur le territoire français ? Sachez que vous pouvez, tout comme les Français, avoir droit à certaines aides comme nous vous l’expliquions dans cet article complet sur le sujet. Faisons un point rapide sur les différents dispositifs auxquels vous pouvez prétendre.
La couverture sociale : CPAM et mutuelle
Nous en parlons plus en profondeur dans cette partie, mais la France offre à toute personne vivant sur le territoire en situation régulière une protection sociale, et ce, qu’importe leur nationalité.
Si vous travaillez et que vous avez signé un contrat de travail, vous allez être couvert par la CPAM (la Caisse primaire d’assurance maladie). Mais pour que cela soit possible, vous devez avoir un numéro de Sécurité sociale. Pour ce faire, vous devrez faire une demande à la CPAM de votre domicile. Nous vous expliquons comment se passe cette démarche ici.
Une fois en possession de votre numéro de Sécurité sociale, la très grande majorité des soins médicaux (rendez-vous chez le médecin, hospitalisation, médicaments, examens complémentaires, etc.) est prise en charge et vous serez remboursé à un pourcentage des frais engagés. Et oui, nous parlons bien d’un pourcentage des frais et non de la totalité !
Pour être totalement remboursé, il faut que le « reste à charge » soit couvert par une complémentaire santé, autrement appelée mutuelle. En France, même si ce n’est pas obligatoire, il est très fortement recommandé d’avoir une mutuelle : pour certains soins (hospitalisation, opération chirurgicale, dentaire, optique, auditif, etc.) les sommes sont conséquentes.
Votre entreprise peut vous proposer une complémentaire santé d’entreprise : lors de votre embauche, votre employeur vous donnera les papiers à remplir et signer pour y souscrire. Mais il est aussi possible suivant le montant de ladite mutuelle d’opter pour la Complémentaire santé solidaire (CSS) qui, elle, peut être gratuite si les revenus de votre foyer sont modestes. Nous vous expliquons tout dans cet article complet.
Dans tous les cas, en France, en tant que travailleur étranger, vous avez droit à une protection sociale !
L’accès aux logements sociaux et aux aides au logement
Le fait d’être né à l’étranger ne vous empêche pas de bénéficier d’aides à l’accès au logement.
Parmi elles, on peut notamment distinguer :
- Les logements sociaux : ils sont plus connus sous le sigle HLM. Il s’agit d’appartements ou de maisons financés par l’État dont le loyer est très inférieur à ce qui est pratiqué dans le privé.
- Les aides au logement : comme les Français, vous pouvez sous certaines conditions (ressources, particularité de votre habitation) recevoir un peu d’argent tous les mois pour payer votre loyer. Il existe 3 aides au logement : l’Aide personnalisée au logement (APL), l’Allocation de logement familial (ALF) et l’Allocation de logement à caractère social (ALS). Pour savoir si vous êtes éligible à l’un de ces dispositifs, vous pouvez utiliser notre simulateur gratuit !
Les Allocations familiales
Vous avez 2 enfants ou plus qui vivent avec vous sur le sol français ? Sachez que vous pouvez percevoir une aide spécifique appelée allocations familiales. Son montant varie suivant l’âge et le nombre d’enfants à charge, ainsi que les ressources de votre foyer. N’hésitez pas à lire notre article sur le sujet pour en savoir plus.
Crédit photo : © Anna / Adobe
Depuis 2019, je dédie ma plume aux aides sociales et aux démarches administratives. Mon objectif : vous offrir un maximum d’informations, tout en vulgarisant ce que j’aime appeler « le langage Caf ». Pour que chacun puisse bénéficier des prestations auxquelles il a droit !