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Journée de solidarité 2025 et jours fériés, de quoi parle-t-on exactement ?
Et tout d’abord, rappelons-le, les jours fériés en France sont au nombre de 11 et, à l’exception du 1er mai qui est obligatoirement chômé, ils peuvent être chômés ou travaillés selon la convention collective ou la décision du patron de l’entreprise.
Pour rappel, les jeunes travailleurs de moins de 18 ans ne doivent pas travailler pendant une journée fériée, à l’exception de certains secteurs où l’activité ne peut s’interrompre.
Quant à la journée de solidarité, légalement instituée en 2004, elle était initialement fixée au lundi de Pentecôte, et ce jusqu’en 2008 où la date pour l’exécution de cette journée a été assouplie.
Ainsi, le choix de la journée de solidarité peut se porter sur :
- Un jour férié autre que le premier mai
- Une journée de RTT
- Toute autre modalité permettant 7 heures de travail non rémunéré, y compris de façon fractionnée, sauf pendant le congé légal du salarié
Important : La journée de solidarité est une journée travaillée non payée et elle concerne tous les salariés. Chaque salarié doit donc, au sein de son entreprise s’il travaille dans le secteur privé, ou dans son établissement pour le secteur public, travailler gratuitement durant 7 heures.
Sachez aussi que les entreprises contribuent également à l’effort de solidarité en faveur des personnes âgées ou handicapées à hauteur de 0,3% de la masse salariale.
Depuis 2008 le lundi de Pentecôte est redevenu un jour férié comme les autres, et si ce jour est choisi pour devenir la journée de solidarité, c’est que la décision a été prise dans l’entreprise d’en faire une journée chômée.
Lundi de Pentecôte férié ou pas : doit-on travailler en 2025 ?
Cette année le lundi de Pentecôte aura pour date le 9 juin 2025, et il convient d’examiner les deux situations possibles pour savoir si vous devez vous rendre au travail ou non.
Dans le premier cas, le lundi de Pentecôte est désigné par votre convention collective ou par votre patron comme journée de solidarité :
- Vous n’avez pas le choix, vous devez obligatoirement travailler ce jour-là. En refusant de vous rendre au travail, vous seriez passible de sanctions voire de retenue sur salaire.
Il existe toutefois quelques solutions si vous souhaitez prolonger malgré tout votre repos dominical. Vous pouvez poser un jour de congé payé ou de RTT, mais l’accord de votre employeur est impératif. Il est libre de vous opposer un refus.
Seconde situation, le lundi de Pentecôte n’a pas été choisi comme journée de solidarité :
- Vous devez alors vous conformer aux directives fixées par négociation collective ou par votre employeur en matière de jours fériés. Il se peut donc que vous n’ayez pas à travailler ce jour-là.
En conclusion on peut donc dire que, si à l’origine de la journée de solidarité, le lundi de Pentecôte était obligatoirement travaillé gratuitement, aujourd’hui cela dépend uniquement des dispositions inscrites dans les conventions collectives ou, par défaut, de la décision de l’employeur en matière de jours fériés.
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Depuis mon entrée dans l’équipe du site aide-sociale.fr en 2018, j’ai à cœur de partager ma connaissance des aides sociales existantes et des démarches administratives. Je m’y emploie en les expliquant de la façon la plus exacte et la plus claire possible afin de les rendre accessibles à tous.