« Pas de chômage, pas de RSA, que faire… Je ne m’en sors plus financièrement. » Les témoignages de ce type affluent sur les forums et réseaux sociaux. Quand on se retrouve dans une telle situation de précarité, comment faire ? Puis-je percevoir un minima social ? C’est pour répondre à cette épineuse question que nous vous proposons cet article pas comme les autres sur Aide-sociale.fr.

A chaque situation, ses solutions ! Voici le crédo de ce que vous allez découvrir. Du jeune en rupture familiale qui ne peut pas toucher le RSA, mais qui n’a pas suffisamment travaillé pour recevoir le chômage au retraité précaire qui n’a pas validé tous ces trimestres en passant par la personne radiée du RSA ou du chômage et celle qui vit en couple avec quelqu’un qui travaille… on décortique ensemble 11 histoires pour que, quelle que soit votre propre situation, vous trouviez des pistes à explorer.

Et bien sûr, n’oubliez pas que vous pouvez tester votre éligibilité à plus de 1 000 aides et en moins de 5 minutes avec notre simulateur. C’est gratuit et totalement anonyme, alors ne passez plus à côté de vos droits !


Pas de chômage, pas de RSA : que faire selon votre situation ?

Disclaimer : les témoignages ci-dessous ont été inventés de toutes pièces et sont purement fictifs… même s’ils reflètent des personnes qui affrontent, quant à elles, des obstacles bel et bien réels.

 

Un jeune en rupture familiale

Pour la petite histoire : Sarah, 20 ans, a quitté le domicile parental en raison de conflits familiaux. Sans diplôme, elle ne trouve pas d’emploi stable et n’a pas droit au RSA, car elle est trop jeune. Elle survit grâce à l’aide d’amis et à des petits boulots non déclarés.

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Quelles sont les solutions !

Pour se sortir de cette situation instable et précaire, voici quelques dispositifs qui peuvent être intéressants :

    • Le Contrat d’engagement jeune (CEJ – anciennement Garantie jeune) : il s’agit d’un programme alliant accompagnement par un conseiller personnel et aide financière. Durant 6 à 12 mois, le jeune pourra construire un projet professionnel et trouver un emploi.
    • Le Fonds d’aide aux jeunes (FAJ) : que ce soit pour acheter des produits de première nécessité ou des denrées alimentaires, pour régler son loyer ou pour faciliter l’accès aux soins médicaux, le FAJ est une aide financière de dernier recours réservée aux jeunes en situation de précarité. Mais attention : il s’agit d’un dispositif local qui dépend de chaque département.
    • Le RSA jeune actif : contrairement à ce que l’on pourrait penser, il est tout à fait possible, sous certaines conditions, de percevoir le RSA avant 25 ans.
    • Les services de volontariat : avant toute chose, il ne faut pas confondre volontariat et bénévolat ! Le volontariat peut prendre plusieurs formes (service civique, service national universel, volontariat dans les armées) et est rémunéré ! Il est parfaitement adapté aux jeunes sans expérience.
    • L’allocation ponctuelle : versée par les Missions locales ou par France Travail (ex-Pôle Emploi), l’allocation ponctuelle est là pour soutenir financièrement les jeunes engagés dans une démarche de recherche d’emploi ou de formation.

Il existe d’autres aides spécialement réservées aux jeunes sans emploi. Par ailleurs, les localités peuvent également proposer des aides pour les jeunes en difficulté.

 

Un jeune sans emploi qui vit seul

Pour la petite histoire : Sami, 18 ans, a fini le lycée, mais n’a pas poursuivi ses études. En cherchant un emploi, il découvre que les exigences des recruteurs (compétences spécifiques, permis, etc.) dépassent ses qualifications. Ses parents l’aident occasionnellement à payer ses factures, mais il veut devenir indépendant.

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Quelles sont les solutions !

Pour gagner en autonomie, il peut s’appuyer sur plusieurs dispositifs :

    • Le Contrat d’engagement jeune  (CEJ – ex-garantie jeunes) : accompagnement de 15 h à 20 h par semaine par un conseiller personnel pour trouver un emploi + une allocation mensuelle = voici la formule gagnante du CEJ.
    • Les aides des Missions locales : les missions locales accompagnent les jeunes de 16 à 25 ans dans leur insertion professionnelle. Elles proposent des offres d’emploi, des formations et des conseils personnalisés.
    • Le service civique : le volontariat est l’occasion parfaite d’acquérir de l’expérience tout en recevant une indemnité. Histoire d’étoffer son CV en étant payé.
    • Le RSA jeune actif : les moins de 25 ans peuvent aussi (sous conditions d’avoir travaillé au cours des 3 dernières années) percevoir le RSA.
    • Les aides des collectivités locales : certains départements ou communes offrent des aides spécifiques aux jeunes en difficulté. Renseignez-vous directement auprès du service social de votre mairie.
    • L’aide au permis de conduire : pas simple de décrocher un job sans moyen de transport ! Et parce que le permis B coûte cher, des aides locales ou via les missions locales donnent accès à des enveloppes de quelques centaines d’euros.
    • Les aides au logement : même si la plus connue est l’APL (Allocation personnalisée au logement), il existe également deux autres allocations logement que sont l’ALS (Allocation logement sociale) et l’ALF (Allocation logement familiale). Elles n’ont pas les mêmes critères d’éligibilité, mais ont toutes un but commun : faire baisser le prix du loyer !
    • Le Fonds de solidarité logement (FSL) : en dernier recours, et pour les cas les plus extrêmes, le FSL est dédié à l’accès et au maintien au logement. Paiement des factures, financement d’un dépôt de garantie (plus connu sous le nom de caution)… le FSL est là pour soutenir les personnes en situation de grande précarité, sans distinction d’âge !

 

Une personne qui vit en couple avec quelqu’un qui travaille

Pour la petite histoire : Claire, 29 ans, a arrêté de travailler pour s’occuper de son enfant en bas âge. Son conjoint est enseignant et gagne 2 100 € par mois. Maintenant que leur fils est à l’école, Claire souhaite reprendre un emploi, mais elle rencontre des difficultés pour trouver une place en formation adaptée ou un travail proche de leur domicile.

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Quelles sont les solutions !

Pour parvenir à se réinsérer sur le marché du travail sans faire une croix sur sa vie de famille, plusieurs possibilités :

    • Le Compte personnel de formation (CPF) : chaque année, les salariés, fonctionnaires et indépendants cumulent de l’argent sur leur CPF. Celui-ci peut ensuite être utilisé pour financer une formation ou une qualification adaptée à leurs besoins, y compris en ligne.
    • L’inscription à France Travail : même si un demandeur d’emploi ne remplit pas les conditions d’attribution de l’Allocation de retour à l’emploi (= les allocations chômage), il a le droit de s’inscrire à France Travail (ex-Pôle Emploi) pour bénéficier d’un accompagnement personnalisé dans sa recherche de travail ou de formation.
    • Les aides au logement : même si une des personnes du foyer travaille à temps plein, il est possible de recevoir une aide au logement comme l’APL (Allocation personnalisée au logement), sous réserve de respecter les critères de ressources.
    • La prime d’activité : le fait que votre conjoint travaille peut lui ouvrir droit à un complément de revenu versé par la Caf, nommé la prime d’activité.

 

Un retraité précaire

Pour la petite histoire : Bernard, 62 ans, n’a pas encore l’âge requis pour toucher sa retraite, et son allocation chômage est arrivée à terme. Il se retrouve sans ressources fixes, mais doit malgré tout tenir jusqu’à son départ officiel en retraite.

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Quelles sont les solutions !

Dans cette situation, il est possible de se tourner vers :

    • L’Allocation de solidarité spécifique (ASS) : une fois que le reliquat de l’ARE (= les allocations chômage) est épuisé, France Travail peut verser, sous certaines conditions, une aide réservée aux demandeurs d’emploi en fin de droits. C’est l’Allocation de solidarité spécifique.

    OU

    • L’Aide de fin de droit (AFD) : en cas de refus de l’ASS, l’AFD est une alternative, même s’il s’agit d’une aide unique, avec un seul versement.
    • L’Allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) : même si vous n’avez pas encore l’âge légal de la retraite, sachez que l’ASPA est accessible dès 62 ans dans certains cas particuliers (et sur demande).
    • L’aide alimentaire : comme son nom l’indique, l’aide alimentaire permet d’avoir accès à des denrées alimentaires gratuitement ou à moindre coût. En plus de ces bons, il existe aussi des épiceries solidaires et bien évidemment les distributions de nourriture des associations telles que la Croix-Rouge, le Secours Populaire ou les Restos du Cœur.
    • Le Centre communal d’action sociale (CCAS) : dans chaque commune, il y a un CCAS où vous pourrez, selon votre situation, obtenir des aides ponctuelles ou un accompagnement personnalisé.
    • La Complémentaire santé solidaire (CSS) : cette mutuelle gratuite ou à 1 € par jour offre une protection sociale à ceux qui vivent sur le territoire français afin de garantir l’accès aux soins pour tous.

Bon à savoir : si vous avez 62 ans, qu’il vous manque des trimestres pour partir à la retraite à taux plein, mais que vous ne pouvez plus percevoir l’ARE, le fait de rester inscrit à France Travail vous permet tout de même de valider des trimestres via le chômage dit non indemnisé.

 

Un étudiant en grande difficulté financière

Pour la petite histoire : Hicham, 23 ans, a choisi de reprendre des études après avoir travaillé quelques mois. Comme il est inscrit dans un cursus, il ne peut pas prétendre au chômage ni au RSA. Ses parents ne peuvent pas l’aider financièrement et il cumule des dettes pour payer son loyer et ses études.

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Quelles sont les solutions !

Se concentrer uniquement sur ses études, sans avoir à (trop) se soucier de ses finances, c’est envisageable avec ces dispositifs :

    • La Bourse sur critères sociaux du CROUS : selon les revenus familiaux, la distance domicile-études et le nombre d’enfants à charge, la bourse pour les étudiants peut vraiment être d’un grand soutien.
    • L’Aide d’urgence du CROUS : accessible à tous les étudiants en situation de grande précarité, l’aide d’urgence peut être ponctuelle (pour surmonter un coup dur) ou annuelle.
    • Les allocations logement : oui, même les étudiants ont droit à l’APL (Aide personnalisée au logement) sous certaines conditions de ressources bien évidemment ! Il y a également deux autres aides au logement pour payer son loyer : l’ALS (Allocation logement sociale) et l’ALF (Allocation logement familiale), non cumulables, mais dont les critères d’éligibilité diffèrent.
    • Le prêt étudiant garanti par l’État : il existe des prêts bancaires pour étudiants avec des taux avantageux qui ne nécessitent pas de caution parentale. Bien évidemment, il faut vous engager à le rembourser, mais cela peut être d’une grande aide durant votre cursus.
    • Le Revenu minimum étudiant (RME) : certaines villes ont mis en place un dispositif pour soutenir leurs étudiants et les aider à payer nourriture, loyer et autres dépenses. Attention, le RME n’est pas généralisé dans toute la France.
    • L’aide alimentaire : elle permet d’obtenir des produits gratuitement ou à tout petit prix. Pensez également aux nombreuses associations comme la Croix-Rouge, le Secours Populaire ou les Restos du Cœur qui offrent régulièrement des repas chauds ou des paniers repas, ainsi qu’aux épiceries solidaires.
    • Les associations d’aide aux étudiants : certaines associations locales ou nationales proposent des services gratuits ou des aides spécifiques (ex. fournitures scolaires, repas) aux étudiants. Petit clin d’œil à Linkee qui organise des distributions de paniers-repas !
    • Les assistants sociaux du CROUS : ils sont là pour vous aider et voir avec vous quelles autres aides pourraient vous être accessibles. Ils peuvent aussi vous orienter vers les centres de santé étudiants (CSE) si besoin.
    • Les jobs étudiants : si c’est compatible avec votre emploi du temps, vous pouvez rechercher un temps partiel ou des missions intérimaires pendant les vacances scolaires. Les plateformes comme 1Jeune1 Solution ou Job étudiant proposent des offres adaptées.
    • Le tutorat ou soutien scolaire : si vous avez des compétences dans certaines matières, donner des cours particuliers sur votre temps libre vous permettra de gagner un peu d’argent.

Sur Aide-Sociale.fr, nous avons dédié un guide complet aux étudiants en difficulté. N’hésitez pas à le consulter pour plus de pistes !

 

Une personne étrangère sans titre de séjour stable

Pour la petite histoire : Lina, 30 ans, arrivée en France avec un visa touristique, est restée pour chercher du travail. Elle ne bénéficie ni du RSA ni d’autres aides sociales faute de papiers, et elle exerce des ménages occasionnels pour subvenir à ses besoins.

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Quelles sont les solutions !

Les personnes vivant sur le territoire français de manière irrégulière ont quelques droits et peuvent se tourner vers :

    • L’Aide médicale d’État (AME) : il s’agit d’une protection sociale permettant de couvrir vos soins de santé. Il faut en faire la demande auprès de la CPAM (Caisse primaire d’assurance maladie).
    • Les épiceries solidaires et l’aide alimentaire : les épiceries solidaires et les associations comme le Secours Populaire ou la Croix-Rouge offrent des produits alimentaires ou de première nécessité à très faible coût, même aux personnes sans papier.
    • La régularisation par le travail : si vous travaillez de manière régulière et que vous décrochez un contrat de travail, vous pourrez, sous certaines conditions, demander une régularisation de votre situation. Cette démarche peut être initiée avec l’aide d’un employeur et/ou d’une association.
    • Les associations spécialisées : France Terre d’Asile ou Cimade (pour n’en citer que deux) font partie des assos qui accompagnent les personnes sans papiers dans leurs démarches.

Retrouvez tous les dispositifs dont peuvent profiter les personnes de nationalité étrangère, qu’elles soient sur le territoire français de manière régulière ou non, dans notre article sur les aides aux immigrés.

 

Un travailleur indépendant en difficulté

Pour la petite histoire : Paul, 35 ans, ancien graphiste freelance, a perdu ses clients et ne génère plus de revenu. Il n’est pas éligible à l’ARE (Allocation de retour à l’emploi — ou allocations chômage). Il tente de relancer son activité tout en sollicitant un microcrédit.

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Quelles sont les solutions !

Pas simple, la vie d’indépendant ! Heureusement, voici quelques pistes pour s’en sortir :

    • L’Aide aux travailleurs indépendants (ATI) : il s’agit d’une aide spécifique pour les indépendants qui ont cessé leur activité. Pour la percevoir, certaines conditions d’attribution doivent être respectées (entreprise en redressement ou liquidation judiciaire, activité non salariée pendant 2 ans minimum, etc.).
    • Le dispositif Help ! : mis en place par l’URSSAF, la Caf, la CPAM et la Carsat, Help ! aide les chefs d’entreprise et indépendants en difficulté grâce à un accompagnement 100 % personnalisé.
    • Le Compte personnel de formation (CPF) : eh oui, même en tant qu’indépendant, vous continuez à faire grossir votre CPF. Et si vous en avez besoin, vous pouvez le mobiliser pour suivre des formations spécifiques dans des domaines comme le marketing, la gestion d’entreprise ou des logiciels liés au graphisme (ex. Adobe Suite). Ou pourquoi pas, pour vous réorienter !

 

Une mère isolée vivant chez ses parents

Pour la petite histoire : Anaïs, 27 ans, mère célibataire, est retournée vivre chez ses parents pour réduire ses dépenses. Même si elle est hébergée chez ses parents, elle a le droit au RSA en tant que mère isolée. Elle cherche désespérément un emploi compatible avec ses obligations parentales.

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Quelles sont les solutions !

Trouver un travail pour redevenir indépendante, c’est possible avec :

    • Le Complément de libre choix du mode de garde (CMG) : si vous parvenez à décrocher un nouveau job, vous aurez peut-être besoin de faire garder votre enfant, et cela coûte cher ! La Caf permet de financer une partie des frais de garde chez une assistante maternelle ou dans une micro-crèche.
    • L’aide à la garde d’enfant de France Travail : cette aide s’adresse aux parents qui élèvent seuls un ou plusieurs enfants de moins de 12 ans. L’aide est versée en une seule fois, sous conditions.
    • L’inscription à France Travail (ex-Pôle Emploi) : même si vous ne remplissez pas les critères d’éligibilité pour percevoir l’ARE (= les allocations chômage), inscrivez-vous à France Travail ! Vous pourrez ainsi bénéficier d’un accompagnement personnalisé afin de vous aider à trouver des emplois à horaires aménagés ou proches de votre domicile.
    • Les services de volontariat : pour reprendre progressivement une activité professionnelle et se forger une expérience, le volontariat est parfait. Et rassurez-vous, contrairement au bénévolat, vous recevrez une indemnisation financière.
    • Le Compte personnel de formation (CPF) : envie de se former dans un secteur en demande, avec des heures adaptées à une vie de familiale ? Le CPF permet de financer une reconversion professionnelle.
    • Les aides au logement : parce qu’un loyer pèse lourd dans le budget d’une famille monoparentale, la Caf verse (sous conditions) des allocations logement comme l’APL (Aide personnalisée au logement), l’ALS (Aide au logement sociale) et l’ALF (Aide au logement familiale)
    • Une demande de HLM : accessibles aux personnes avec peu de ressources, les habitations à loyer modéré peuvent être une alternative à un appartement du parc privé. Il faut monter un dossier et surtout, être patient !
    • Les assistantes sociales : un rendez-vous avec un travailleur social permet de faire le point sur votre situation et de vérifier vos droits à toutes les aides sociales existantes.

 

Une personne radiée du RSA

Pour la petite histoire : Mélanie, 38 ans, bénéficiait du RSA depuis un an. Elle était tenue de suivre des ateliers obligatoires proposés par France Travail pour favoriser son retour à l’emploi. Cependant, en raison de problèmes personnels, elle a manqué plusieurs rendez-vous sans justifier ses absences. En conséquence, son RSA a été suspendu. Vivant seule dans un petit appartement, Mélanie se retrouve sans ressources. Elle tente de s’en sortir en faisant du ménage chez des particuliers, mais cette activité reste insuffisante pour couvrir ses charges mensuelles.

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Quelles sont les solutions !

Être radié du RSA n’est pas une fatalité. Voici ce qu’il est possible de faire :

    • Une demande de réexamen de suspension à la Caf : l’action à mener en premier lieu pour expliquer la situation et justifier ses absences. En cas de motifs légitimes (problèmes de santé, difficultés personnelles), il est parfois possible de demander un réexamen de la suspension de RSA.
    • Les Centres communaux d’action sociale (CCAS) : en attendant le retour de la Caf, ces centres peuvent apporter un soutien d’urgence sous forme d’aides ponctuelles financières ou alimentaires.
    • Les assistantes sociales : un rendez-vous avec un travailleur social permet d’être orienté vers d’autres aides adaptées à votre situation et de monter des dossiers administratifs.
    • Les aides au logement : Aide Personnalisée au Logement (APL), Aide au logement sociale (ALS) ou Aide au logement familiale (ALF)… Toutes ces allocations permettent de financer une partie du loyer.
    • Le Fonds de solidarité logement (FSL) : aider les personnes en situation de grande précarité à accéder ou se maintenir dans un logement, c’est l’objectif de ce dispositif. Il peut par exemple être utilisé pour régler des impayés.
    • La Prime d’Activité : en reprenant un emploi (même à temps partiel), vous pourrez devenir éligible à la Prime d’activité.

 

Une personne radiée de France Travail

Pour la petite histoire : Julien, 45 ans, a été licencié de son poste dans une entreprise de transport. Inscrit à France Travail, il percevait des allocations chômage tout en cherchant un nouvel emploi. Cependant, il n’a pas actualisé sa situation sur le site de France Travail pendant deux mois consécutifs. Malgré les relances, il n’a pas régularisé sa situation dans les délais impartis. Ses droits au chômage ont été suspendus. Julien dépend désormais du salaire de sa conjointe pour subvenir à ses besoins.

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Quelles sont les solutions !

Pour sortir de l’impasse, voici quelques idées :

 

Une personne en fin de droit chômage

Pour la petite histoire : Isabelle, 52 ans, a travaillé pendant 15 ans comme assistante administrative avant d’être licenciée pour raisons économiques. Elle a bénéficié des allocations chômage pendant presque deux ans, mais celles-ci viennent d’arriver à leur terme. Malgré des efforts constants pour trouver un emploi, ses candidatures restent sans réponse en raison de la forte concurrence et de son âge. Sans autre source de revenus, et n’étant pas éligible au RSA (car son conjoint travaille), Isabelle ne sait plus trop quoi faire pour aider son compagnon à régler loyer et factures.

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Quelles sont les solutions !

Voici quelques pistes à explorer pour sortir de l’impasse :

    OU

    • L’Aide de fin de droit (AFD) : si vous n’avez pas le droit à l’Allocation de solidarité spécifique, demandez l’AFD. Cette aide, d’un montant de 353,97 € (pour 2025) n’est versée qu’une fois.
    • Le Compte personnel de formation (CPF) : qu’importe votre âge, il est possible d’utiliser les fonds disponibles sur son CPF pour se former dans un secteur en demande.

 

Sans chômage, sans RSA : le simulateur d’Aide-Sociale à la rescousse !

Vous n’avez pas le droit au chômage ? Vous ne remplissez pas les conditions d’attribution du RSA ? Vous avez besoin d’aide pour boucler vos fins de mois et ne pas finir dans le rouge ?

Êtes-vous certain de percevoir toutes les aides auxquelles vous avez droit ? Pour ne pas passer à côté de votre dû, utilisez notre simulateur gratuit et anonyme ! En moins de 5 minutes, vous pourrez découvrir votre éligibilité à plus de 1 000 aides sociales et avoir une idée de combien vous toucherez. Il ne vous restera plus qu’à en faire la demande en suivant nos articles dédiés.


Crédit photo : © C Coetzee/peopleimages.com / Adobe


Charlotte rédactrice sur aide-sociale.fr

Depuis 2019, je dédie ma plume aux aides sociales et aux démarches administratives. Mon objectif : vous offrir un maximum d’informations, tout en vulgarisant ce que j’aime appeler « le langage Caf ». Pour que chacun puisse bénéficier des prestations auxquelles il a droit !

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